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The song soon became a popular and much-recorded jazz standard, described as “without doubt … one of the finest songs the composer ever wrote … Gershwin’s highly evocative writing brilliantly mixes elements of jazz and the song styles of blacks in the southeast United States from the early twentieth century”. Composer and lyricist Stephen Sondheim has characterized Heyward’s lyrics for “Summertime” and “My Man’s Gone Now” as “the best lyrics in the musical theater”.
Porgy and Bess
Gershwin began composing the song in December 1933, attempting to create his own spiritual in the style of the African American folk music of the period. Gershwin had completed setting DuBose Heyward’s poem to music by February 1934, and spent the next 20 months completing and orchestrating the score of the opera.
The song is sung several times throughout Porgy and Bess. Its lyrics are the first words heard in act 1 of the opera, following the communal “wa-do-wa”. It is sung by Clara as a lullaby. The song theme is reprised soon after as counterpoint to the crapsgame scene, in act 2 in a reprise by Clara, and in act 3 by Bess, singing to Clara’s now-orphaned baby after both its parents died in the storm. It was recorded for the first time by Abbie Mitchell on July 19, 1935, with George Gershwin playing the piano and conducting the orchestra (on: George Gershwin Conducts Excerpts from Porgy & Bess, Mark 56 667).
The 1959 movie version of the musical featured Loulie Jean Norman singing the song. That rendition finished at #52 in AFI’s 100 Years…100 Songs survey of top tunes in American cinema.
Lyrics
Heyward’s inspiration for the lyrics was the southern folk spiritual-lullaby “All My Trials“, of which he had Clara sing a snippet in his play Porgy.[7][8] The lyrics have been highly praised by Stephen Sondheim. Writing of the opening line, he says:
That “and” is worth a great deal of attention. I would write “Summertime when” but that “and” sets up a tone, a whole poetic tone, not to mention a whole kind of diction that is going to be used in the play; an informal, uneducated diction and a stream of consciousness, as in many of the songs like “My Man’s Gone Now”. It’s the exact right word, and that word is worth its weight in gold. “Summertime when the livin’ is easy” is a boring line compared to “Summertime and”. The choices of “ands” [and] “buts” become almost traumatic as you are writing a lyric – or should, anyway – because each one weighs so much.
Music
Musicologist K. J. McElrath wrote of the song:
Gershwin was remarkably successful in his intent to have this sound like a folk song. This is reinforced by his extensive use of the pentatonic scale (C–D–E–G–A) in the context of the A minor tonality and a slow-moving harmonic progression that suggests a “blues“. Because of these factors, this tune has been a favorite of jazz performers for decades and can be done in a variety of tempos and styles.
While in his own description, Gershwin did not use any previously composed spirituals in his opera, Summertime is often considered an adaptation of the African American spiritual “Sometimes I Feel Like a Motherless Child“, which ended the play version of Porgy.Alternatively, the song has been proposed as an amalgamation of that spiritual and the Ukrainian Yiddish lullaby Pipi-pipipee.The Ukrainian-Canadian composer and singer Alexis Kochan has suggested that some part of Gershwin’s inspiration may have come from having heard the Ukrainian lullaby “Oi Khodyt Son Kolo Vikon” (“A Dream Passes by the Windows”) at a New York City performance by Alexander Koshetz‘s Ukrainian National Chorus in 1929 (or 1926).
Other versions
Statistics for the number of recordings of “Summertime” vary by source; while older data is restricted to commercial releases, newer sources may include versions self-published online. The Jazz Discography in 2005 listed 1,161 official releases, ranking the song fourth among jazz standards.Joe Nocera in 2012 said there were “over 25,000” recordings.
Guinness World Records lists the website’s 2017 figure of 67,591 as the world record total.
Initié musicalement au piano par sa propre mère à l’âge de 5 ans, il commence à recevant des cours à 16 ans du grand pianiste espagnol Ricardo Viñes déjà étudier l’harmonie avec le professeur Charles Koechlin, élève de Massenet et de Fauré.
C’est cependant dans le domaine de la composition que commence vraiment à se démarquer. Son importance en tant que telle repose notamment dans le domaine de la mélodie, où il est considéré comme le maître leader depuis la mort de Fauré, ainsi que dans la musique religieuse où certains croient que la suprématie est contestée avec Messie lui-même.
Appartenu à groupe “Les Six”, qu’il rejoint en 1920 quand le critique musical Henri Collet écrit un article sur un concert dans lequel étaient programmées des œuvres de 6 grands musiciens français : Francis Poulenc (1899-1963), Darius Milhaud (1892-1974), Arthur Honegger (1892-1955), Georges Auric (1899-1983), Germaine Tailleferre (1892-1983), et Louis Durey (1888-1979).
Ces compositeurs étaient connus sous le nom d’élèves du Conservatoire de Paris. Suite à cet article le groupe adopte le nom “Les Six” et bien qu’ils l’aient fait profession d’indépendance esthétique totale, a collaboré à la diffusion du titre que Collet leur avait accordé avec la publication du « Album des Six » : recueil de six courts fragments pour piano dans lequel ils s’exprimaient de manière originale et qui servait de lancement publicitaire.
Francis Poulenc a dit un parlant un jour du groupe : ” À l’origine, ce n’était rien de plus qu’un regroupement d’amitiés et non de tendances. Puis, petit à petit, les idées que nous développions nous a fait sentir intimement liés dans la réaction contre le vague, le retour à la mélodie, retour au contrepoint, précision, simplicité, etc. La belle apparence de notre groupe tient au fait que, liés par de très général, nous étions plutôt très différents en termes de réalisation de nos travaux”.
L’année qui suit la critique précitée de Collet, en 1921, ils mettent également en scène un “pastiche” amusant, spectaculaire dans lequel ils jouent, chantent, dansent, récitent et patine, titré “Les épouses de la Tour Eiffel” avec texte de Jean Cocteau (peintre, écrivain, cinéaste et mentor du groupe).
La consigne de “Les Six” était : “Assez de nuages !”, évidemment haine et rejet de l’impressionnisme en général, ni ensemble ni séparés, ils venaient faire école, et pour cette raison très vite, ils se dispersèrent dans diverses adresses.
Bien que le La plupart des compositeurs français nés après 1885 aient reçu patrimoine extrêmement riche de César Franck, Saint-Saëns, Gounod, Lalo et ses successeurs immédiats, Fauré, Debussy, Dukas, d`Indy, Dupac et Chabrier, le véritable mentor spirituel du groupe était Erik Satie, qui Ils étaient tous admirés pour représenter un idéal d’honnêteté intellectuelle et la fidélité aux principes éthiques et esthétiques ainsi que le rejet tout rhétorique.
De tout, c’était Poulenc était sans doute celui qui incarnait le mieux les idéaux du groupe, et celui qui il est resté le plus proche de cet esprit tout au long de sa vie.
Pendant première décade, il est possible d’inscrire parmi les membres du groupe un faible corrélation entre eux, mais plus tard, Poulenc sent le besoin de recevoir des instructions plus complètes et de tester avec Paul Vidal et Maurice Ravel, sans aller au-delà d’une première prise de contact avec ce dernier.
A commencé Poulenc sa production avec “Rhapsodie Nègre” en 1917, dans laquelle ils fusionnent caractéristiques de Stravinsky et de Milhaud. Ses œuvres appartiennent au néoclassicisme et bien qu’elles soient fortement influencés par le compositeur russe susmentionné, il s’est fait remarquer et a composé “Le Bestiaire ou Cortège d’Orphée”, avec texte de Guillaume Apollinaire-, et le délicieux “Mouvements Perpétuels” -pour piano seul-, tous composés en 1919.
À partir de 1924, sa notoriété dépasse les cercles parisiens avec le succès ballet “Les Biches” (Les Corzas), écrit pour les Ballets Russes de Diaghilev, où sa musique marque un retour à la tonalité dans son des formes plus simples et plus traditionnelles. Cela a été suivi “Aubade” en 1929 et, plus tard, en 1942, “Les animaux modeles Ballet en un act d’apres les Fables de La Fontaine.”
Poulenc était le représentant le plus gracieux et insouciant du Paris musical de son temps, comme en témoignent ses concerts pour piano, orgue ou pour clavecin (le Concert champêtre) et dans d’autres compositions symphoniques et appareil photo. Mais sans aucun doute, ses deux grandes œuvres de concert ont été les Concerto en ré mineur pour deux pianos et orchestre, composé en 1932, et le Concerto pour orgue, cordes et timbales (1938).
Le premier d’entre eux Il a été créé au Festival de musique de Venise le 5 septembre 1932, interprété par le compositeur lui-même et son ami Jacques Février avec l’orchestre de La Scala de Milan dirigé par Desiré Defauw. On y peut apprécier l’influence de deux de ses compositeurs les plus admirés : Bach et Mozart.
J’aimerais conseiller les pianistes intéressés à travailler sur des œuvres Poulenc, dont certaines pour piano seul : “Improvisations”, “Trois Romans”, “Nocturnes”, “Intermezzi”, “Pastourelle”, ou celles déjà citées (et merveilleuses d’ailleurs) “Trois mouvements perpétuels”. Tous ces travaux sont dans le marché du disque interprété par le grand pianiste Pascal Rogé.
Les plus “audacieux” -vu sa difficulté- peuvent étudier sa Sonate pour piano à quatre mains (ou sa version pour deux pianos) et tous ceux qui veulent en savoir plus sur sa musique, ils doivent être attentifs aux programmes de Radio 2 et les chaînes de musique classique à la télévision, car à l’occasion de cet anniversaire, tout au long de cette année de nombreux d’œuvres de cet intéressant compositeur décédé à Paris en 1963. Ils ont récemment diffusé sur la chaîne “Arte” l’opéra “Dialogue des Carmélites”.
Oscar Emmanuel Peterson, ou comme on l’appelait souvent, “Le roi du swing intérieur”, était l’un des artistes de musique jazz les plus influents et les plus réussis du XXe siècle. Capable de créer des mélodies divines et harmonieuses, ce pianiste et compositeur de jazz avait de la magie dans sa musique.
Avec ses mélodies apaisantes et harmonieuses, il a conquis le cœur de millions de personnes en créant une musique qui transcende les frontières culturelles et fait vivre aux gens un pur bonheur. Sa musique reflétait des émotions et des messages puissants, qui visaient à répandre la positivité, l’espoir et à connecter les gens avec ses merveilleuses créations musicales.
Considéré comme l’un des plus grands pianistes de jazz, il a eu une carrière impressionnante qui a duré plus de six décennies. Influençant et impactant le genre musical jazz, Oscar Peterson a donné au monde quelques-uns des meilleurs jazzmen jamais connus.
Les premières années d’Oscar Peterson
Né et éduqué à Montréal, au Québec, il a été élevé par sa famille composée d’immigrants des Antilles. Son père travaillait comme bagagiste pour les Chemins de fer du Canadien Pacifique. Ayant grandi dans le quartier de la Petite-Bourgogne à Montréal, la musique jazz et sa culture avaient pris racine profondément chez Oscar depuis le tout début.
À l’âge de cinq ans, Oscar avait perfectionné et perfectionné ses compétences à la trompette et au piano, mais en raison d’un épisode de tuberculose à l’âge de sept ans, il n’était plus capable de jouer de la trompette et a donc concentré toutes ses énergies sur le jeu de la trompette et le piano.
Ses premiers professeurs de musique comprenaient son père, qui était un trompettiste et pianiste amateur, et sa sœur, qui lui a appris le piano classique.
Au cours de ses premières années, Oscar a étudié avec le pianiste d’origine hongroise Paul de Marky, qui était un élève d’Istvan Thoman, et donc son apprentissage initial du piano était plus axé sur le côté classique. Mais bientôt son attention fut attirée par le jazz traditionnel et le boogie-woogie, ce qui l’inspira à apprendre diverses pièces de ragtime. Et peu de temps après, à l’âge de neuf ans, Oscar Peterson avait perfectionné son art et pouvait jouer du piano avec grâce et élégance, impressionnant même les musiciens professionnels.
Dans les années suivantes, il étudie et apprend le piano et pratique quatre à six heures par jour. Il était vraiment passionné et dédié à la musique de tout son cœur. En 1940, alors qu’Oscar avait quatorze ans, il remporte le concours national de musique organisé par la Société Radio-Canada.
Avec une oreille fine pour la musique, Oscar a décidé de devenir musicien professionnel. Et peu de temps après, il abandonna l’école, où il jouait également dans un groupe avec Maynard Ferguson. Après avoir quitté l’école, Oscar est devenu pianiste professionnel et a joué dans une émission de radio hebdomadaire, et en même temps, il jouait dans des auditoriums et des hôtels. Pendant son adolescence, il a par ailleurs été membre du Johnny Holmes Orchestra.
Mais au fur et à mesure que sa carrière musicale progressait, il commença à se concentrer sur le boogie-woogie et le swing, inspiré par des artistes comme Nat King Cole et Teddy Wilson. De 1945 à 1949, Oscar travaille en trio et enregistre pour Victoria Records. Et au moment où il avait atteint la vingtaine, Oscar s’était créé une image impressionnante en raison de ses incroyables talents musicaux, et était souvent considéré comme un pianiste techniquement brillant et mélodiquement inventif.
La carrière musicale d’Oscar Peterson
La manière dont Oscar a rencontré Norman Granz n’était rien de moins qu’une scène de film. Sur le chemin de l’aéroport, Norman Granz a entendu la radio qui diffusait depuis un club local et a été hypnotisé par l’étonnante musique de piano jazz qu’il a entendue.
Il a ensuite dit au chauffeur de taxi de l’emmener dans ce club particulier afin qu’il puisse rencontrer le talentueux pianiste de jazz. Et c’est là qu’il a rencontré Oscar Peterson.
Plus tard, il a également présenté Oscar à New York lors d’un concert ‘Jazz at the Philharmonic’. Norman fut le manager d’Oscar pendant la majeure partie de sa carrière musicale. En 1950, Oscar a travaillé en duo avec le contrebassiste Ray Brown, puis a ajouté le guitariste Barney Kessel.
Peu de temps après, Herb Ellis a remplacé Barney Kessel et le trio était ensemble de 1953 à 1958, souvent en tournée avec ‘Jazz at the Philharmonic’. Ce trio était considéré comme la collaboration la plus sensationnelle et la plus stimulante, que ce soit lors de représentations publiques ou d’enregistrements en studio.
Peu de temps après, Oscar a formé un trio avec le guitariste Joe Pass et le bassiste Niels-Henning Orsted-Pedersen, et a enregistré leur album légendaire ‘The Trio’ qui a remporté le Grammy Award 1974 pour la meilleure performance de musique jazz par un groupe. Le trio a ensuite créé certaines des musiques de jazz et de piano jazz les plus agréables et apaisants jamais créées. Et en 1974, Oscar a ajouté le batteur britannique Martin Drew à son groupe. Leur quatuor a été une collaboration fructueuse et a fait de nombreuses tournées et enregistrés dans le monde entier.
Plus tard, Oscar Peterson a également sorti ses enregistrements pour piano solo, qui présentaient son piano jazz solo, et a sorti une série d’albums intitulée ‘Exclusive for My Friends’. Oscar a enregistré plusieurs albums à succès avec divers musiciens tout au long de cette période jusqu’à ce qu’il ait un accident vasculaire cérébral. À la fin des années 1980 et 1990, après s’être remis d’un accident vasculaire cérébral, il se produit et enregistre avec son protégé Benny Green.
Au cours des années 1990 et 2000, il a enregistré plusieurs albums magnifiques et a offert au monde de la musique jazz de remarquables créations pour piano solo.
Inspirations et influences
La musique avait inspiré et attiré Oscar dès son plus jeune âge. Lorsque son père a joué un disque de ‘Tiger Rag’ d’Art Tatum, il a été fasciné et impressionné par la musique mélodieuse. Il a été influencé par des artistes légendaires comme Teddy Wilson, James P. Johnson, Nat King Cole et Art Tatum.
Il remercie également sa sœur de lui avoir enseigné le piano comme aucun autre professeur, et comment elle a enseigné et influencé sa carrière musicale. Sous la direction de sa sœur, Oscar Peterson a maîtrisé le cœur de la musique classique pour piano et a tout appris, des gammes aux préludes et fugues.
La santé et les dernières années d’Oscar
Alors qu’Oscar Peterson était un musicien incroyable et étonnant, il souffrait d’arthrite depuis sa jeunesse. Et plus tard, victime d’un accident vasculaire cérébral en 1993, celui-ci affaiblit son côté gauche et l’éloigne de la musique et du piano pendant près de deux ans.
Bien qu’Oscar ait récupéré et amélioré son côté gauche après l’AVC, son jeu de piano et sa capacité à jouer au maximum ont diminué. Il a ensuite ajusté son jeu et sa musique reposait principalement sur sa main droite. Plus tard, en 2007, la santé d’Oscar a commencé à se détériorer et le 23 décembre 2007, il est décédé à son domicile de Mississauga, en Ontario, en raison d’une insuffisance rénale.
La légende du piano jazz et son parcours remarquable
La musique est un langage qui ne parle pas avec des mots, il parle avec des émotions. Et le jazz est l’un de ces styles de musique qui passe par les oreilles et mène droit au cœur.
Oscar Peterson était l’un des musiciens de jazz les plus influents de notre époque et il a vraiment donné au monde du jazz des créations incroyables et stellaires. Souvent appelé « le Maharaja du clavier », il était un maître de son art et s’est produit lors de milliers de concerts dans le monde entier. Tout au long de son incroyable carrière musicale, Oscar Peterson a sorti plus de 200 enregistrements, a remporté huit prix Grammy, dont le ‘Grammy Lifetime Achievement Award’, et divers autres prix et distinctions comme le ‘International Lifetime Achievement Award’.
Considéré comme l’un des plus grands pianistes de jazz de tous les temps, Oscar Peterson est véritablement une légende. Écoutez la merveilleuse musique de piano jazz solo d’Oscar Peterson et de nombreux autres musiciens de jazz sur Calm Radio.
Pour avoir si souvent dormi Avec ma solitude Je m’en suis fait presqu’une amie Une douce habitude Ell’ ne me quitte pas d’un pas Fidèle comme une ombre Elle m’a suivi ça et là Aux quatre coins du monde
Non, je ne suis jamais seul Avec ma solitude
Quand elle est au creux de mon lit Elle prend toute la place Et nous passons de longues nuits Tous les deux face à face Je ne sais vraiment pas jusqu’où Ira cette complice Faudra-t-il que j’y prenne goût Ou que je réagisse?
Non, je ne suis jamais seul Avec ma solitude
Par elle, j’ai autant appris Que j’ai versé de larmes Si parfois je la répudie Jamais elle ne désarme Et si je préfère l’amour D’une autre courtisane Elle sera à mon dernier jour Ma dernière compagne
Non, je ne suis jamais seul Avec ma solitude Non, je ne suis jamais seul Avec ma solitude
Georges Moustaki
Georges Moustaki
Biographie:
Yussef Mustacchi naît en Egypte à Alexandrie le 3 mai 1934. Ses parents Nessim et Sarah sont grecs et originaires de l’île de Corfou. Ils tiennent une librairie dans la cité cosmopolite où de nombreuses communautés se côtoient. A la maison, chacun parle italien à cause d’une tante qui refuse catégoriquement de parler grec. Dans la rue, les enfants parlent arabe. A l’école, le jeune Joseph, puisqu’on l’appelle ainsi, apprend et parle le français. Ses parents qui sont très attachés à la culture française l’ont inscrit dans une institution scolaire française. Il en va de même pour ses deux sœurs. Le jeune garçon s’intéresse beaucoup à la littérature et à la chanson française. Il écoute Charles Trenet, Tino Rossi ou Edith Piaf. Comme il joue un peu de piano, il s’amuse à reprendre leur répertoire.
Le baccalauréat en poche, il va donc naturellement venir séjourner à Paris. Nous sommes en 1951. Après un aller-retour à Alexandrie pour demander l’autorisation à son père de vivre dans la capitale française, il s’installe chez sa sœur et son beau-frère, lui aussi libraire. Il essaie de gagner sa vie en faisant du porte-à-porte pour vendre des livres de poésie.
Dans ses moments de loisir, il gratte un peu la guitare que sa mère lui a envoyée. Il se rend aussi dans les cabarets, aux Trois Baudets par exemple, où un soir, il entend Georges Brassens alors débutant. C’est le choc. Par un heureux concours de circonstances, il le rencontre quelques temps plus tard dans la boutique de son beau-frère. Il lui montre les quelques chansons qu’il a écrites et Brassens l’encourage à continuer.
Fort de cet encouragement et à court de ressources, le jeune homme qui a décidé de transformer son nom en Georges Moustaki (Georges, en hommage au Maître), pousse la porte de quelques cabarets comme chanteur occasionnel. Il vit surtout de chroniques de la vie culturelle parisienne qu’il écrit pour un journal égyptien. Alors qu’il n’est âgé que de vingt ans, Georges se marie. L’année d’après naît une petite fille prénommée Pia. Mais la vie de famille est difficile pour cet artiste-débutant qui hésite à ce moment-là entre la musique et la peinture. En cette année 1954, il rencontre aussi Henri Salvador à qui il propose des chansons.
La Grande Aventure
C’est le guitariste Henri Crolla dont Georges Moustaki est un fervent admirateur, qui en 58 présente le jeune auteur-compositeur à Edith Piaf. De cette rencontre va naître une liaison entre eux deux. Piaf va demander à Moustaki de lui écrire des chansons. La plus belle réussite est sans doute “Milord” dont la musique est tout de même signée Marguerite Monnot. Pendant une année entière, le jeune homme suit la chanteuse dans ses tournées. Leur relation est tumultueuse et se termine assez brutalement.
Après cette année intense, Georges Moustaki se met un peu en retrait, étudie la musique et apprend la guitare classique. Il écrit quand même pour des gens comme Colette Renard, créatrice d'”Irma la Douce”, Montand ou Barbara. Entre 60 et 65, Moustaki sort sur le label Pathé Marconi plusieurs 45 tours et même un 33 tours sur lequel on trouve “Eden blues”, “les Orteils du soleil” et “les Musiciens”. Mais Moustaki à cette époque ne se positionne pas vraiment comme un interprète. Il propose pourtant en 66 à sa maison de disques la maquette du titre “le Métèque”. Elle n’y trouve aucun intérêt et lui rend son contrat.
C’est le temps où Moustaki renoue avec ses origines grecques. Il se rend pour la première fois en Grèce en 66 et visite plusieurs régions. Il croise l’actrice et chanteuse Melina Mercouri et se lie d’amitié avec elle. Plus tard, elle fera traduire “le Métèque” et “En Méditerranée” et les interprètera comme autant d’hymnes de résistance face à la dictature des colonels.
En 66, il rencontre aussi Serge Reggiani. L’acteur veut commencer une véritable carrière de chanteur. Il convainc Moustaki de lui écrire des chansons. C’est ainsi que naissent des titres aussi forts que “Sarah”, “Votre fille a vingt ans”, “Ma liberté” ou “Ma solitude”. Reggiani rencontre ainsi un grand succès dont va aussi profiter l’auteur-compositeur.
Moustaki au fil des années, tissent de véritables liens d’amitié avec beaucoup d’acteurs de la scène musicale française de cette époque. C’est le cas avec Barbara. Il lui écrit un des plus beaux titres de son répertoire “la Longue dame brune” qu’ils interprètent d’ailleurs en duo tout au long de la tournée de la chanteuse en 1968. Alors qu’un récital doit avoir lieu à Mulhouse, Barbara est prise d’un malaise et ne peut entrer en scène. Moustaki la remplace alors au pied levé faisant presque à cette occasion ses débuts sur une véritable scène.
“Avec ma gueule de métèque…”
1969 est l’année décisive qui révèle Moustaki au grand public. En effet, “le Métèque” sort en 45 tours. Son succès permet à Moustaki de faire dans la foulée un 33 tours, couronné l’année suivante par le Prix de l’Académie Charles-Cros. Plusieurs chansons dont “Ma solitude” ou “Joseph”, resteront longtemps dans son tour de chant.
Il se produit enfin en vedette, à Bobino à Paris en janvier 1970. Il sait avec ses musiciens créer une atmosphère chaleureuse et intimiste qui séduit beaucoup le public. A cette occasion, un live sort un peu plus tard, avec des titres jamais enregistrés dont “Donne du rhum à ton homme” ou “la Pierre” du compositeur grec Manos Hadjidakis. L’année suivante, outre une tournée au Canada, il joue dans un film adapté du roman d’Albert Cossery, “Mendiants et orgueilleux”. Il sort aussi un nouvel album intitulé “Il y avait un jardin”.
Passion Brésil
C’est fait. Moustaki a pris le pli du métier de chanteur. En 1972, il enchaîne l’album “Danse” dans lequel on trouve “la Ligne droite” et deux titres d’un autre Grec Mikis Theodorakis, “l’Homme au cœur blessé” et “Nous sommes deux”, un deuxième passage à Bobino en février et une tournée en Afrique et au Canada. L’événement de l’année est sans doute le festival international de la chanson populaire de Rio de Janeiro au Brésil. Passionné par la littérature de Jorge Amado et amateur de bossa nova depuis que Pierre Barouh l’a initié, Moustaki est déjà attiré par la culture de ce pays. A l’occasion de ce festival, il rencontre les grands de la musique brésilienne, de Elis Regina à Chico Buarque en passant par Gilberto Gil ou Jorge Ben.
Sur l’album suivant, “Déclaration”, les influences brésiliennes se font sentir. Moustaki reprend “Aguas de março” d’Antonio Carlos Jobim et en fait “les Eaux de mars”. Il se produit au Festival de Tokyo et continue son tour du monde avec des concerts au Canada et aux Etats-Unis, dont le Carnegie Hall à New York.
Loin d’avoir oublié ses premiers coups de coeur, Moustaki rend hommage à Brassens dans l’album sorti en 1974, “les Amis de Georges”. Il adapte aussi deux chansons brésiliennes, l’une de Chico Buarque “Portugal” et l’autre de Toquihno et Vinicius de Moraes “Je suis une guitare”. On remarque aussi “le Droit à la paresse” qui lui sied très bien. Après s’être produit une nouvelle fois à Bobino, il part en tournée en Allemagne.
La vie de Georges Moustaki est celle d’un artiste voyageur, trouvant son inspiration sur divers continents, puisant au fond de lui-même et aux sources de ses racines la matière pour écrire de nouvelles chansons. Les années 75 à 77 sont consacrées à la sortie d’albums, “Humblement il est venu”, “Prélude” et “Espérance” mais essentiellement aux concerts qu’il donne aux quatre coins de la planète, de l’Allemagne au Japon en passant évidemment par la France (trois semaines au Théâtre de la Ville en 76 et trois semaines à l’Olympia en 77 ) et même au Caire en Egypte (trois dates en 76).
L’année 79 voit la sortie de deux albums “Si je pouvais t’aider” et “Et pourtant dans le monde”. En novembre il se produit à l’Olympia pendant deux semaines et poursuit une tournée européenne pendant une bonne partie de l’année 1980.
Détour par le Nord
Après l’album “C’est là” sorti en 81, Moustaki délaisse un peu le sud et s’associe au groupe hollandais Flairk pour l’enregistrement de chansons parues sur “Moustaki & Flairk” (82) et pour la tournée qui suit avec un passage par Paris à Bobino.
Changement de cap pour l’album suivant (sans nom) enregistré en mai 84 à Paris et à Rio. On y trouve notamment “Pornographie” de Hadjidakis ou “l’Instrument du malheur”, en fait, l’accordéon dont il a commencé l’apprentissage depuis 80 avec Joe Rossi. Après un passage à l’Olympia, il se rend à la Réunion pour le Festival de l’Océan Indien. En 85, il part pour une longue tournée (Europe, Chili et Corée). Il obtient aussi la nationalité française, alors qu’il était uniquement Grec jusque-là.
En ce milieu des années 80, il rompt avec sa maison de disques Polydor et c’est donc chez Blue Silver que sort le nouvel album “Joujou” en 86. Quelques “pointures” sont venues apporter leur contribution, Maxime Le Forestier qui signe “Une cousine”, l’Espagnol Paco Ibañez pour la musique de “l’Espagne au cœur” ainsi que les accordéonistes Joe Rossi et Richard Galliano. Moustaki inaugure cette année-là un nouveau style de tournée, celle qui se passe uniquement dans Paris intra-muros. Elle commenceSalle Gaveau et se termine à la salle des fêtes du XIXème arrondissement, soit dix-neuf dates. Une tournée qui lui permet de rentrer tous les soirs dans son appartement de l’Ile Saint-Louis au cœur de la cité parisienne.
Il se produit une nouvelle fois à Paris au Théâtre Dejazet à la fin de l’année 87. Un double album live sort en 88. L’année suivante, il publie “les Filles de la mémoire” livre préfacé par le grand Jorge Amado. Il est traduit en grec, en italien et en espagnol.
Retour en Méditerranée
Après la sortie d’un coffret “Ballades en ballade” qui présente une bonne partie de sa production chez Polydor, Georges Moustaki enregistre un nouvel album studio en 92, intitulé “Méditerranéen”. Maxime Le Forestier signe “la Chanson de Jerôme”, Joe Rossi “Nini” et “Boucle d’oreille” et Areski Belkacem, compagnon de Brigitte Fontaine, “Méditerranéen”. Nouveau venu dans la galaxie Moustaki, François Rauber s’est occupé des arrangements. En mars 93, il se produit le temps de trois concerts au Casino de Paris puis part en tournée, comme à son habitude.
Après un passage en 95, au célèbre club de jazz parisien, le Petit Journal Montparnasse, Moustaki revient avec un nouvel album en 96, “Tout reste à dire”. Le titre peut paraître surprenant au vu de sa carrière d’auteur-compositeur. Mais l’inspiration habite toujours ce grand voyageur. “As-tu brisé un cœur ?” est un poème soufi du Turc Yunus Emre. Il interprète aussi “Demande de réparation pour dommages de guerre”, texte de Dan Ben Amots, en compagnie de Nilda Fernandez. C’est aussi la voix fluide de Enzo Enzo qui l’accompagne sur “Des mots démodés”. Encore une fois, Moustaki a fait appel à des sonorités et des écritures venues d’ailleurs comme “Ave Maria no morro” chanté en portugais.
La véritable passion de Moustaki se situe dans la relation qu’il entretient avec son public au fil de ses voyages. Les tournées occupent la plus grande partie de son emploi du temps. S’il fait quelques passages à Paris (Casino de Paris en janvier 97 ou au Petit Journal Montparnasse en février 98), ce n’est que pour mieux repartir vers des contrées lointaines, où comme il le dit lui-même, “il se repose”. Le 23 novembre 98, il apparaît pour un concert triomphal à Varsovie. La foule l’ovationne à l’issue du récital de ce plus de deux heures.
En janvier 2000, Georges Moustaki publie un ouvrage avec Siegfried Meir “Fils du brouillard” et “les Filles de la mémoire” est réédité en livre de poche. Il se produit à l’Olympia le 6 juin à guichets fermés. En 2001, il continue sa tournée et participe à quelques festivals au cours de l’été dont les Francofolies de La Rochelle et les Vieilles Charrues en Bretagne.
Gardez vos rêves
En décembre 2002, à 68 ans, Georges Moustaki livre un premier bilan discographique avec un coffret de dix CDs. Ayant depuis quarante ans chanté tous les plaisirs et tous les bonheurs, il peut contempler maintenant l’oeuvre tout entière : nonchalance unique, amour de l’amour, rencontres musicales et humaines qui ont donné tant de classiques.
La surprise arrive en novembre 2003 : un nouvel album intitulé sobrement “Moustaki”, avec la version studio de la première chanson qu’il a composée, “Gardez vos rêves” et, pour la première fois, son propre enregistrement de la chanson qui l’a fait connaître, “Milord”, composée jadis pour Edith Piaf et ici glissée en douce à la fin du disque, sans mention sur la pochette. Jean-Claude Vannier, arrangeur notamment de Serge Gainsbourg, donne à l’album un ton contemporain.
Georges Moustaki profite de ce nouvel élan discographique pour repartir en tournée en 2004 : en France, en Espagne, en Belgique, en Suisse (où il rend hommage le 25 juillet, au Paléo festival, à son ami disparu, Serge Reggiani), en Allemagne, en Tunisie et en Algérie.
C’est sûrement lors de cette tournée qu’il lui prend l’envie d’écrire “Vagabond”, lui qui est né à Alexandrie dans une famille grecque de confession juive et qui a grandi avec la langue arabe avant d’aller en France pour mener une carrière qui l’emmènera au quatre coins du monde. “Vagabond”, c’est peut-être ainsi que Moustaki aime à se décrire.
Pour cet album qui sort en septembre 2005, le grand Georges est parti au Brésil enregistrer la plupart des morceaux, entouré de Paula Morelenbaum et de Philippe-Gérard pour rendre hommage à son ami Tom Jobim (le titre “Tom” et la reprise des “Eaux de Mars” en témoigne). Francis Hime, l’arrangeur de Milton Nascimento, est aussi présent lors des sessions d’enregistrement.
La plupart des chansons de l’album emprunte aux musiques brésiliennes leurs couleurs et leurs sonorités. Mais les chansons ne parlent pas de Brésil, car Moustaki préfère continuer d’explorer les sentiments humains. Ainsi, dans la chanson qui a donné son nom à l’album, “Vagabond”, le chanteur fait écho à un dialogue entre un Ulysse et sa Pénélope, aussi vieux qu’irrésolu. Aussi, le chanteur célèbre les femmes et l’amour qu’il leur porte : des amours d’été jusqu’à celui qu’il porte à sa mère (“Les Mères Juives”), elles sont omniprésentes sur l’album.
A 71 ans, celui qui se faisait nommé le métèque, ne semble pas prêt à prendre sa retraite. Il enchaîne les concerts : en Espagne dès octobre, puis à Beyrouth et en France. Il se produit du 27 au 31 décembre au Théâtre du Rond Point à Paris.
A la fin de l’année 2006, Georges Moustaki voit entrer avec surprise et émotion son nom dans la section Noms Propres du dictionnaire Larousse. Il s’agit en quelque sorte d’une consécration de l’artiste en tant que “grand” de la chanson française.
2008 : “Solitaire”
Après une pause discographique d’environ deux ans, Georges Moustaki revient en mai 2008, avec l’album “Solitaire”.
Ce nouvel album est l’occasion pour lui de se renouveler, de tenter de nouvelles expériences musicales et artistiques tout en restant dans son registre. Il s’offre donc les services de Vincent Segal comme réalisateur. La moitié de Bumcello est depuis deux ans son ami et voisin. Il enregistre notamment quelques duos, fruits de rencontres et d’envies particulières : avec Vincent Delerm (“Une fille à bicyclette”), avec la chanteuse américaine francophile Stacey Kent (“les Restes”), avec la chanteuse de Pink Martini, China Forbes (“Donne du rhum à ton homme” et “Ma solitude”) et enfin avec le chanteur Cali (“Sans la nommer”). Cet album est très bien accueilli par la critique.
Georges Moustaki en profite pour donner deux concerts à l’Olympia dans la foulée de la sortie du disque (début mai), juste avant de reprendre la route en juin pour le Canada et revenir ensuite en Europe. La scène reste un moment privilégié pour Georges Moustaki qui en général donne une soixantaine de concerts par an.
Mais début 2009, alors qu’il entame une nouvelle série de concerts en Espagne, Georges Moustaki est contraint d’annuler sa tournée, des problèmes respiratoires l’obligeant à arrêter de chanter. Deux ans plus tard, il annonce avoir définitivement renoncé à la scène, luttant contre une grave maladie des bronches.
Diminué mais toujours présent, Moustaki peint, dessine et écrit dans son appartement de l’île Saint-Louis à Paris. En février 2011, il publie “La Sagesse du faiseur de chansons”, un recueil de pensées, réflexions et souvenirs.
La maladie dont il souffre, l’emphysème, le pousse à aller s’installer à Nice dans le sud de la France, échappant ainsi à la pollution et au froid parisien.
Il s’éteint le 23 mai 2013 à Nice des suites de sa maladie. Il est ensuite inhumé selon le rite juif, au cimetière du Père Lachaise à Paris. Des personnalités du monde artistique ainsi que de nombreux anonymes viennent lui rendre un dernier hommage. Plusieurs de ses chansons sont même entonnées (“L’ambassadeur”, Il est trop tard”, …) par la foule présente.
Camille Saint-Saëns – Camille Saint-Saëns est un compositeur et pianiste français né en 1835. Il est l’un des musiciens les plus prolifiques de la seconde moitié du XIXe siècle. Opéras, musique de chambre, concertos pour pianos ou symphonies, il crée au cours d’une carrière remarquable de près de 80 ans des œuvres qui ont marqué l’évolution de la musique à l’aube du XXe siècle.
Né à Paris le 9 octobre 1835, Camille Saint-Saëns montre très vite des aptitudes exceptionnelles pour la musique. Il joue à l’âge de 11 ans un concerto pour piano de Mozart, puis entre au conservatoire à 13 ans pour y étudier l’orgue et la composition. Très vite, il suscite l’admiration de grands compositeurs comme Berlioz ou Liszt, avec qui il se lie d’amitié jusqu’à la fin de sa vie.
En 1871, il crée la Société nationale de musique, dont l’objectif est double : permettre à de jeunes compositeurs français de présenter leurs œuvres au public, mais aussi encourager la création française pour affronter la tempête germanique, dominante en Europe à la suite de la guerre de 1870. La consécration artistique de Saint-Saëns aura lieu à partir de la fin des années 1870, notamment grâce à son opéra “Samson et Dalila” (composé 1878), ou “le Carnaval des Animaux” (1886).
Élu à l’académie des Beaux-Arts en 1881, il est également l’auteur de la première bande originale de film en 1908, pour “L’assassinat du Duc de Guise”. Camille Saint-Saëns meurt à l’âge de 86 ans à Alger, le 16 décembre 1921.
9 octobre 1835 : Naissance de Camille Saint-Saëns, compositeur français. Camille Saint-Saëns était un compositeur de musique romantique né en 1835. Pianiste et organiste, il fut un enfant précoce, donnant son premier concert à onze ans. Il écrivit douze opéras, dont “Samson et Dalila” en 1877. Son œuvre compte des oratorios, symphonies, concertos, ainsi que des pièces musicales surprenantes telles que “Le Carnaval des Animaux”. En 1908, il composa la musique du film “L’Assassinat du duc de Guise” et mourut en 1921.
16 décembre 1921 : Mort de Camille Saint-Saëns, naît le 9 octobre 1835 à Paris. Pianiste et organiste renommé, il a composé douze opéras, cinq symphonies, des musiques de chambre et des concertos. Appartenant au courant musical postromantique de la 2ᵉ partie du 19ᵉ siècle, ses œuvres les plus célèbres sont l’opéra « Samson et Dalila », « La Symphonie numéro 3 avec orgue » et « Le Carnaval des animaux », bien que ce dernier lui ait valu un certain nombre de critiques. Camille Saint-Saëns est également le tout premier compositeur célèbre et respecté à composer une musique de film (L’Assassinat du duc de Guise, en 1908). Il meurt le 16 décembre 1929 à Alger.
Schubert: The most poetic musician who ever lived?
It’s hard to disagree with Liszt’s appraisal of Schubert, who, in his short life, used his astonishing gift for melodic and harmonic invention to create many enduring masterpieces.
Schubert’s compositions
He composed more than 600 songs – taking the art of writing German Lieder to a new plane – as well as seven completed symphonies, chamber music and piano sonatas.
Yet there’s a sense that Franz Schubert (1797-1828) was still just beginning to exploit his immense gifts and to develop further the musical language he had inherited from Beethoven, which he combined with an astonishing gift for melodic and harmonic invention.
Schubert was never a great performer, and he was always a freelance composer, relying on what he could earn from commissions and fees.
Only a fraction of his music was published in his lifetime, and it was only after his death that the greatness of his achievement was recognised internationally.
Anyone who first encountered classical music through Disney’s imperishable Fantasia, will have heard a rather glutinous arrangement of Schubert’s Ave Maria, which ends the film; it’s also quoted in Beyoncé’s song, Ave Maria. You can hear the slow movement of his piano sonata in A in Tori Amos’s Star Whisperer, or the theme from the second movement of his piano trio in E flat threaded throughout Busta Flex’s Hip Hop Forever.
His huge output is regularly raided for movie scores – one of the most recent was Greta Gerwig’s Little Women (2019), which features a number of his pieces. On television, his music has been heard in series from Sherlock Holmes to Foyle’s War, and in both Inspector Morse (the C major String Quintet) and its prequel Endeavour, while the 90s comedy series Waiting for God used the finale of the Trout Quintet as its theme music.
Schubert’s life
Few composers led such uneventful lives as Schubert apparently did. He rarely travelled far outside the city of Vienna, where he was born the 12th child of a schoolmaster in the Lichtental district. He began learning the violin aged eight, played the viola in his family’s string quartet, and began composing pieces for the group; at the age of 11 he won a choral scholarship to the Imperial College.
Among his teachers there was Antonio Salieri, the éminence grise of Viennese music at the beginning of the 19th century, who gave the boy private composition lessons. As well as composing string quartets, his first piano pieces and songs, Schubert also wrote for the college orchestra. His First Symphony was completed in 1813.
At the end of 1813, he returned to his family home – his mother had died the previous year – to begin work at his father’s school as well as giving private lessons, while still studying with Salieri.
Schubert met a young singer, Therese Grob, for whom he composed a number of works, but he was prevented from marrying her by a law that required prospective husbands to prove they had the financial means to support a wife. He found the drudgery of teaching hard, yet he was composing at an incredible rate. Before he was 20 he had written five symphonies, four masses, six operas (mostly unfinished), three string quartets, three piano sonatas and about 300 songs.
Schubert poetry
One of the triggers to Schubert’s explosion of songwriting had been his discovery of Goethe in 1814: his setting of Gretchen am Spinnrade, from Faust, was perhaps his first great song. It was quickly followed by others to Goethe texts, such as Erlkönig and Heidenröslein. At that time the writer was the standard bearer for German romanticism, and Schubert, like Beethoven before him, would play a major part in the musical transition between the classical era and romanticism.
Schubert was making friends in Viennese literary and musical circles, and in 1816 he left his family home to share lodgings with a poet friend, Franz von Schober, in the centre of the city. His reputation was beginning to grow, and he continued to compose feverishly – orchestral and choral works, as well as more songs, including some of his most famous, such as An die Musik and Die Forelle (The Trout), which both date from 1817.
In the Trout Quintet, written two years later, the song became the theme of a set of variations, and in 1824 Schubert would use another song of 1817, Das Tod und die Mädchen (Death and the Maiden), in the best known of his string quartets, in D minor.
That period also saw the beginning of the Schubertiades, informal evenings in private houses, sponsored by wealthy patrons, in which Schubert and his friends met to read poetry and to hear performances of his music.
The composer, who – barely 5ft tall – was nicknamed Schwammerl (“Little Mushroom”), was the pianist. These gatherings also attracted the attention of the Viennese police, on the lookout for revolutionary activity in the aftermath of the Napoleonic wars, and Schubert and four of his friends were arrested. He was reprimanded and released.
Though the two composers would not meet until 1822, Beethoven’s influence is clear in the piano sonatas of that period and especially in the Sixth Symphony, which replaces the lightness and Mozartian grace of the earlier symphonies with much more dramatic intent.
The single-movement Quartettsatz, all that Schubert completed in 1820 of a planned string quartet in C minor, promised to take his instrumental music to a totally different level, but Schubert still craved wider recognition and devoted much of his energies in the early 1820s to writing operas. Two of them, Die Zwillingsbrüder and Die Zauberharfe, were performed in 1820 without much success, while the more ambitious Alfonso und Estrella and Fierrabras were rejected – Rossini’s operas were all the rage in Vienna, and German opera was distinctly unfashionable. In 1823, Schubert was asked to write the incidental music for the “grand romantic drama” Rosamunde. The play itself quickly vanished, but his score remains one of his most popular concert works.
The Unfinished Symphony, the two completed movements of his eighth symphony, was also written that year, shortly before the Wanderer Fantasy, his most virtuosic piano work. Like the Quartettsatz, the symphony seems to open up new musical worlds that – at that time – Schubert was unable (or unwilling) to explore further.
It was probably around 1823 that Schubert contracted syphilis, though whether that was the cause of his death five years later is unclear, just as his sexuality remains a subject of fierce debate. He suffered from depression through most of his life, and he was certainly very ill that year, at a time when his reputation was growing and some of his songs had finally been published. But his income, from commissions and some teaching, remained meagre.
Schubert’s last major orchestral work, and his last grand “public” statement as a composer, was the “Great” C major Symphony, unperformed in his lifetime. The two song cycles Die schöne Müllerin (The Fair Miller-Maid), and Winterreise (Winter Journey), both to poems by Wilhelm Müller, belong to this period, too, and took to new expressive heights a form that Beethoven had invented less than a decade earlier.
But perhaps the essence of Schubert is contained in the intensely personal instrumental music from the final years of his life, music that stands comparison with the late works of Beethoven (at whose funeral Schubert was a pallbearer in 1827, just 20 months before his own death).
Appreciation of Schubert grew steadily through the 19th century, as his music was increasingly published and performed. In 1838, Robert Schumann was shown the score of the Ninth Symphony in Vienna and took a copy back to Leipzig, where Mendelssohn conducted the first public performance.
Liszt described Schubert as “the most poetic musician who ever lived”, while Berlioz, Dvořák and Bruckner were among those influenced by his orchestral writing. And the Lieder writing tradition, which Schubert did more than anyone to establish, was a persistent thread through German music into the 20th century.
Best performances
Schubert’s symphonies have been part of the repertoire of almost every great conductor of the 20th century, from Furtwängler to Abbado, just as his string quartets have been played by all the leading groups, from the Busch Quartet, through the Quartetto Italiano to the Takács, while among the many outstanding performances of the String Quintet on disc the most famous features Isaac Stern, Paul Tortelier and Pablo Casals.
Male interpreters of the songs and song cycles are led by Dietrich Fischer-Dieskau and Fritz Wunderlich with Matthias Goerne, Christian Gerhaher, Ian Bostridge and Christoph Prégardien following their example. The song cycles are not a strictly male preserve; Brigitte Fassbaender made a superb recording of Winterreise. Another great mezzo, Christa Ludwig, made treasurable recital discs of many of the songs, as have sopranos such as Elly Ameling and Barbara Bonney.
And anyone wanting to work their way through all of the songs need look no further than Hyperion’s monumental complete edition.
Download Schubert’s sheet music (and many more) from our Library.
2005 – Love Counts (opera; libretto by Michael Hastings)
2006 – gdm for Marimba and Orchestra (concerto)
2006 – Acts of Beauty’ (song cycle)
2007 – A Handshake in the Dark (choral piece with orchestra; text by Jamal Jumá [world premiere 8 March 2007, Barbican, London, performed by the BBC Symphony Chorus and Orchestra, John Storgards conducting])
2007 – Interlude in C (expansion of a theme from The Libertine for Accent07 touring ensemble)
2011 – Prologue to Dido and Aeneas by Henry Purcell (opera, libretto by Vera Pavlova)
2012 – Through the Only Window (piano quintet)
2013 – Trumpet & String Quartet
2014 – War Work: Eight Songs with Film (song cycle commissioned to commemorate the 100th anniversary of the First World War)
2016 – As You Watch The Athletes Score (for the Michael Nyman Band)
2016 – No Time In Eternity (countertenor and viol consort)
Nyman’s music re-used
Nyman’s “The Heart Asks Pleasure First” (from The Piano) is the music on which Italian rock noir band Belladonna‘s song “Let There Be Light” is based. Released in December 2010, the track features Michael Nyman himself on piano.
Nyman’s “The Heart Asks Pleasure First” (from The Piano) was used as backing music for one of the bank advertisements for Lloyds TSB broadcast on television. It has also been featured in episodes of 20/20.
Music from Ravenous has been used at least once on WFYI‘s Across Indiana, in a segment titled “On the Trail of John Hunt Morgan“, produced by Scott Andrew Hutchins.
Nyman’s soundtrack for Carrington is mostly based on his own String Quartet No. 3.
A Cock and Bull Story contains music from The Draughtsman’s Contract, as well as Nyman’s arrangements of classical music used in Stanley Kubrick‘s Barry Lyndon. (It does not use any music from Nyman’s Tristram Shandy opera.)
Nyman’s music for Peter Greenaway’s films has been used in the Japanese television program Iron Chef.
Nyman features in ‘9 Songs‘ (Michael Winterbottom, 2004) playing at the Hackney Empire on his 60th birthday.
Nyman’s MGV: Musique à grande vitesse was used in November 2006 for a new one-act ballet for the Royal Ballet in London, DGV (danse à grande vitesse) by Christopher Wheeldon.
Nyman’s “The Heart Asks Pleasure First” was covered by the Finnish symphonic metal band Nightwish. Nyman had refused to release the song initially; the band was later granted permission and the song was released on 29 February 2012 as part of the single The Crow, the Owl and the Dove from their album Imaginaerum.
Time Lapse was used in Sky’s 2008 ‘Heroes’ advert
Selections from Nyman’s catalogue formed part of the soundtrack for James Marsh‘s 2008 documentary, Man on Wire, a film about Philippe Petit, a Frenchman, who in 1974 illegally strung a tightrope between the top of the WTC buildings and danced between them for 45 minutes, thus committing the “artistic crime of the 20th century”.
Nyman’s piece “Car Crash” from A Zed & Two Noughts was used for once on the final episode of a Greek series called ‘To Kafe Tis Xaras’
Nyman’s soundtrack for Wonderland has been used as part of the soundtrack for Juan Rodriguez-Briso’s 2014 documentary film, Eighteam based on the true story of the Zambian national football team and its journey from tragedy to glory.
Jazz educators tell students that transcribing solos will help them learn to improvise. It will certainly improve their ears if they are trying to hear the relationships of pitches in a phrase. It will do little to help their ears if they are using software to move the solo note by note and hunt and peck to find that note.
Students often ask what they should do with the solos after transcribing them. Should they learn it note for note matching articulations. I can imagine this would be very helpful. But has playing non-jazz etudes and pieces note for note with correct style helped them with improvisation? Students who focus just on memorizing other’s work, whether it is jazz solos or classical pieces are typically the least prepared to improvise, even though they may have very well developed technique on their instruments.
In order to improvise, one must get into the thinking behind the notes. That is difficult when dealing with memorizing a 128 measure solo. It might be easier when breaking apart shorter excerpts from that solo. One of my primarily classically trained students transcribed the first 36 measures of a Keith Jarrett improvisation over the chord changes to All the Things You Are from YouTube. She can probably sight read it at tempo, but is unable to improvise using the vocabulary.
I suggested taking excerpts; breaking them down, applying them several places in the progression, finding ways to connect these excerpts, and through this process, develop vocabulary. Attention should be paid to appropriate jazz phrasing, articulations, accents and good time feel.
SIMPLE EXCERPTS
Jarrett plays this simple line in the first measure of the form. It clearly lines up with the chord – a 5- 3-1 arpeggio idea with one passing tone, which could be expressed as a 5-3-2-1 pattern.
Apply this fragment to the entire progression (only the first eight measures are shown). As the pattern becomes more familiar, try different rhythmic variations.
Here is a line from m.2. It could be described as a descending arpeggio (7-5-3-1) with one pickup note or leading tone, and one passing tone.
Apply this idea to the entire progression. Some rhythmic variations and displacements can disguise the repeated pattern and make it sound more organic.
Jarrett plays this 3-5-7-9 arpeggio in m.4. In the tune itself, this chord is played as a major 7 chord.
This is a very good exercise for connecting all the chords using a 3-5-7-9 arpeggio. These arpeggios can ascend, as in mm.1-2. Eventually, you will run out of range on your instrument. A solution is to invert the arpeggios as in mm.3, 5, and 7. Repeat the exercise exchanging where you play ascending or inverted arpeggios. Several kinds of rhythmic variations can be applied, including anticipation and delayed resolutions. This exercise follows outline no. 1 (see discussion below).
Apply this arpeggio idea to the progression. Some of these excerpts may be too active to be played in every measure. It is a good idea to practice them in alternating measures. This reinforces a sense of stop and go in your phrasing. The example below plays the line in the odd measures and comes to rest on the 3rd in the even measures. (The connection of this idea resolving to the 3rd of the next chord is outline no. 2, discussed below.)
Now play the 3rd in the odd measures with the line in the even measures.
Jarrett’s line from mm.11-12 can be reduced to a simple line that connects the thirds of each chord. Jarrett also plays a 3-5-7-9 arpeggio that connects the octave leap from G to F. (This is outline no. 1, discussed below.)
Practice the line for alternating measures as shown in the previous exercises. Odd to Even:
Even to Odd:
BASIC OUTLINES
There are three common lines found in music from the Baroque period to the present. They may appear with out embellishment or may be highly figured. (I have written a book that deals exclusively with these structures: Connecting Chords with Linear Harmony, Hal Leonard, Inc.)
Outline No. 1 connects the 3rd of one chord down to the 3rd of the next.
Outline No. 2 begins with an ascending 1-3-5 arpeggio and the 7th resolves to the 3rd of the next chord.
Outline No. 3 begins with a descending 5-3-1 arpeggio and the 7th resolves to the 3rd of the next chord.
The three outlines are shown below for a G7 to C progression. The outlines are used anytime the chords progress down a fifth. Almost the entire progression for this piece is based on chords resolving down a fifth, so these basic outlines will be essential vocabulary.
OutlineNo.1 OutlineNo.2 Outline No.3
Jarrett strings two outlines together in mm.13-15. It is interesting to hear how Jarrett’s rhythmic displacement creates interest, but it is better to begin practicing them as they line up with the chords. When the lines become more familiar, experiment with displacement (both octave and rhythmic) and with various levels of embellishment.
Jarrett Line Basic Outline No. 2 & No. 1
Outline No. 2 applied to the progression using alternating measures.
Even too odd:
Jarrett Outline No. 1 Basic Outline No. 1
Jarrett outline no. 1 idea sequenced through the progression using alternating measures. Odd to Even:
Even to Odd:
Jarrett plays a 3-5-7-9 arpeggio in m.17 followed by outline no. 2 in m.18.
It may be easier to see as shown belowb. In the second setting below, a Bb replaces the An in the descending arpeggio over the D7. The B is more colorful and suggests chromatic voice-leading from the B .
The basic 3-5-7-9 arpeggios are followed by outline no. 3 in the exercise below. A very basic shape is shown on the top line. The bottom line is more embellished and rhythmically interesting and may represent how it might be in an improvised solo. It is important to be able to play the basic shapes before attempting to embellish them.
This exercise is the reverse of the previous one. This one begins with outline no. 3 followed by a 3- 5-7-9 arpeggio. The basic shapes are shown on the top line and more embellished and rhythmically active lines are shown on the bottom.
TRIADS & NEIGHBOR TONE GROUPS
Jarrett plays a simple triad shape in m.23. The basic idea is 3-5-1. Jarrett uses a neighbor tone group before playing the E.
Upper neighbor tones are usually diatonic and lower neighbor tones are chromatic. A simple 3-5-1 arpeggio is sequenced below for the progression.
Jarrett uses another 3-5-1 arpeggio in m.35, but begins with a neighbor tone group around the 3rd.
Apply this idea to the progression. As it becomes more familiar, try other rhythmic placements of the line.
The two neighbor tone groups could be combined in numerous other ways over any basic triad shape. Jarrett used a neighbor tone group around the root in m.23 and around the 3rd in m.35. The exercise below combines those groups and applies them to the progression.
ALTERED DOMINANT LINES
Jarrett plays an interesting embellishbmebnt #of outline no. 1 in mm.24-25. Jarrett’s embellishment calls.
Basic Outline No. 1Shape Jarrett’s Embellishment
This line is also useful resolving to major and may be applied to any of the V7 – I cadences in the progression.
Writers keep journals. Jazz improvisers and composers should keep notebooks of simple and embellished lines as a way of cataloging, fostering and keeping track of creative growth. All of these exercises can be transposed and used in other standard jazz progressions. Many of these exercises can be combined with one another in interesting ways. (For instance, try using one of the triad patterns with neighbor tone groupings to lead to the altered dominant line, then using another variation of the triad pattern when resolving to the I or i chord.)
All of these lines in Jarrett’s improvisation can be found in many other jazz solos, yet we can recognize his solos as uniquely Jarrett. As you internalize these common lines your own unique way of putting them together will emerge. Keep the metronome on and keep practicing!
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